Quelques semaines à peine après l’exploit des Diables Rouges au Mondial, une autre page du sport belge a été écrite en 2018. Moins médiatisée, celle-ci n’en a pas été moins belle.
Pour leur première participation à une Coupe du Monde, les Belgian Cats ont terminé à la 4ème place. Après avoir battu des habituées des podiums comme l’Espagne et la France, elles ont osé titiller le colosse américain. Alors oui, il y a les victoires, qu’on ne boudera pas. Mais il y a aussi la manière. Et quelle manière !
Nos Cats, par leur basket collectif et lumineux, à la fois respectueux des fondamentaux et pourtant tellement enthousiasmant, ont rappelé que les filles en avaient sous la semelle.
Les même Cats, déjà en U16, réalisaient des résultats prometteurs. Il a donc fallu encore un peu de patience pour voir l’éclosion totale de ce groupe, épaulé par des joueuses d’expérience comme Ann Wauters (à qui tout amateur de basket devrait brûler un cierge suite à sa décision de revenir en équipe nationale) ou Marjorie Carpréaux.
Mais finalement, qu’est-ce qui a fait la différence ? Sans aucun doute la cohésion. Le basket reste et restera toujours un sport collectif. Une vraie équipe soudée peut faire la différence sur des individualités additionnées. Les Cats récitent leur basket comme une partition sans fausse note, la mécanique est huilée, le jeu est fluide.
Un autre élément non négligeable est la priorité donnée par chacune des 12 joueuses à l’équipe nationale. L’exemple le plus frappant est sans aucun doute le cas d’Emma Meesseman qui a fait l’impasse sur une saison WNBA pour privilégier le maillot national. Emma avait sans doute aussi besoin de ne pas repartir immédiatement pour Washington après avoir enchaîné plusieurs saisons en Europe et en WNBA sans aucun répit mais quel joueur de NBA aurait privilégié l’équipe nationale à son palmarès personnel. Indice ? Aucun. Finalement, ce même palmarès sera quand même agrémenté d’une jolie place dans le All-Star Five en belle compagnie. Certains appellent ça le karma 🙂
Les Cats sont en train d’écrire les plus beaux chapitres de leur histoire, il ne tient qu’à nous de les suivre dans l’aventure #daretobelieve